Les dernières données démographiques, publiées par l’Insee, doivent nous interpeller sur la situation et le devenir du territoire que nous habitons.
Après avoir vu sa population croître pendant 20 ans (1962-1982), Nogent-le-Rotrou connaît, depuis 37 ans (1982-2019), un déclin, pour retrouver maintenant la taille d’une petite ville de campagne !
Si Robert Huwart (Maire de 1965 à 1987) a présidé la période de croissance, ses successeurs, François Huwart (Maire de 1989 à 2020) et Harold Huwart (Maire depuis 2020), n’ont pas réussi à endiguer ce déclin.
Un abaissement plus rapide pour Nogent-le-Rotrou que pour les communes de la CDC du Perche :
Entre 2008 et 2019, les communes de la CDC (hors Nogent Le Rotrou) ont connu une baisse de population de 6,05 % (-556 habitants). Nogent Le Rotrou connaît, elle, sur la même période, une diminution de sa population de 14,68% (- 1633 habitants). Au total, notre territoire aura perdu 10,8% de sa démographie (-2 189 habitants)
Un déclin qui s’accélère sur les dernières années :
Entre 2013 et 2019, Nogent Le Rotrou perd 1005 administrés, soit, en 6 ans, 33% de la perte totale d’habitants de ces quarante dernières années.
Des conséquences graves pour notre territoire :
Appauvrissement des Collectivités Locales, disparition progressive du commerce de proximité, vieillissement de la population, désertification…
Comment réagir, quelles solutions adopter ?
En premier lieu reconnaître le problème !
«La population est stable…. C’est complètement à contretemps » Harold Huwart, Maire de Nogent-le-Rotrou (Journal L’ACTION – L’ECHO du 5 janvier 2022).
Notre territoire connaît une réelle décroissance, qu’il faut reconnaître, pour prendre les bonnes décisions et construire des politiques locales adaptées.
Deux orientations semblent se présenter aux décideurs :
- La recherche du temps perdu : Nogent Le Rotrou et la CDC du Perche peuvent retrouver une forte croissance de population, basée sur le développement des emplois, notamment industriels. Ce fut la politique mise en place par le maire précédent, investissant des millions d’euros dans des zones d’activités et la construction de bâtiments industriels, parfois restés longtemps vides. Le succès, très partiel, de cette politique n’a pas empêché le déclin démographique.
- Le réalisme optimiste : admettre que le niveau actuel de population sera le nôtre pour un bon moment et agir vigoureusement pour le maintenir à ce niveau. Imaginer, avec la population, un nouveau projet de gestion de notre territoire, innovant, basé sur les ressources existantes, capable d’intégrer la décroissance enregistrée.
Dans tous les cas, c’est d’un «logiciel» nouveau dont nous avons besoin, intégrant que la richesse n’est pas que financière et matérielle. Il nous faut trouver de nouveaux leviers, de nouvelles richesses. Elles sont, avant tout, parmi les 18 119 personnes qui habitent, au quotidien, notre territoire. Il faut vouloir les mobiliser, il faut savoir les mobiliser.
Le coût de la vie aussi joue un rôle, quand on voie le prix de l’eau il y a plus de frais d’assainissement que de consommation d’eau. Les gros volumes passent aux gauchetières très souvent mais jamais dans plusieurs autres quartiers comme le plateaux..
La circulation est compliqué avec tous ces travaux.
Mais les activités l’été sont tres bien il en faudrait aussi l’hiver.